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MILON Alexis Pierre

Vue d’un des bas-côtés de l’abside de Saint-Germain-des-Prés

MILON Alexis Pierre

(Rouen, 1784 – Après 1858)

Vue d’un des bas-côtés de l’abside de Saint-Germain-des-Prés

Huile sur toile
Signée et datée en bas à gauche
50,5 x 34,5 cm
1838

Exposition : Salon de Paris de 1839 sous le numéro 1512


Un certain Milon exposa dès 1808 à Paris un ensemble de portraits dessinés. Est-ce déjà notre artiste ? La question se pose car sa suivante apparition au Salon ne se fera que dix-neuf ans plus tard en 1827 avec plusieurs tableaux à l’huile représentant des vues architecturées prises d’après nature. Il en fera sa spécialité en plus des vues intérieures d’édifices religieux, à l’exemple de notre tableau.

Milon exposa aussi bien au Salon de Paris que de Douai, Cambrai, Valenciennes, Rouen, Boulogne-sur-Mer, La Rochelle ou bien encore de Lyon et ce très régulièrement entre 1822 et 1858 avec plusieurs tableaux chaque année.

Inscrit comme « élève du citoyen David » à l’Académie à Paris le 6 frimaire an XI (novembre 1802), il fut également élève de Bertin. Il aurait été en plus architecte. De manière plus sure, il fut connu comme professeur particulier de dessin et peinture.

Notre tableau, qui porte plusieurs traces d’étiquettes d’expositions, fut présenté au Salon de Paris de 1839 sous le numéro 1512 et intitulé Vue d’un des bas-côtés de l’abside de Saint-Germain-des-Prés. La critique remarqua les qualités du tableau comme en témoigne cet extrait tiré du Journal des beaux-arts et de la littérature daté de 1839 : « M. Lesaint continue d’exposer de bons ouvrages. Sa Vue intérieure de la cathédrale d’Amiens est pleine de vérité ; le ton des riches boiseries est vigoureux et harmonieux, et les grandes voutes sont d’une belle couleur.
Les intérieurs de M. Milon se distinguent par les mêmes qualités, et nous devons citer sa Vue prise dans l’église Saint-Germain-des-Prés, et celle prise dans l’Église Saint-Gervais. » Le livret du Salon stipule que l’œuvre est la propriété de l’artiste.

Le musée de Cambrai conserve de lui un Intérieur d’église, et celui de Rouen un Intérieur de Saint-Etienne-du-Mont.

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