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HOSTEIN Édouard

Vue du palais Chigi à Ariccia

HOSTEIN Édouard

(Pléhedel 1804 – Paris 1889)

Vue du palais Chigi à Ariccia

Huile sur papier marouflé sur toile
Signée en bas à droite
28 x 44,5 cm

Œuvres en rapport : Tableau du Salon de 1849 sous le numéro 1059 et intitulé Vue prise à Larricia (sic) près de Rome.

Édouard Hostein figure parmi les très bons paysagistes du milieu du XIXème siècle.
Sans maître connu, il se livre aux études d’après nature, et commence par se spécialiser dans la lithographie, collaborant notamment avec le baron Taylor pour des vues d’Auvergne, Normandie et de la région parisienne. Désormais, artiste voyageur, il séjourne dans les Ardennes, Alsace et Allemagne dans la deuxième moitié des années 1830, avant de découvrir rapidement l’Italie. Au retour, il s’établit assez durablement dans le Dauphiné et en particulier la région lyonnaise, effectuant ponctuellement de séjours franciliens, nantais ou Normands (vers 1850 notamment).

A la fin des années 1850, en raison de la santé précaire de sa femme, il cesse d’exposer au Salon et effectue régulièrement des séjours à Toulon, où il s’installe définitivement en 1862; il deviendra membre de l’Académie du Var en 1877.
Hostein est un peintre « classique », attentif aux détails et au rendu atmosphérique, sans négliger le pittoresque, avec un excellent sens panoramique.

La ville d’Ariccia se situe à une trentaine de kilomètres au sud-est de Rome, dans les Monts Albains, dans le même secteur que Nemi, Albano et Castel Gandolfo, des sites qui, comme elle, faisait partie des étapes du Grand Tour des peintres. Lorsque la puissante famille Chigi dirige la ville à partir de 1661, elle commande au Bernin la construction de l’église Santa Maria Assunta, dont on reconnait le dôme sur la droite, ainsi que le Palazzo Chigi, situé à gauche de l’église.

Le point de vue adopté par Edouard Hostein est celui que retenaient souvent les artistes jusqu’aux années 1850. A l’arrière-plan se dévoile la campagne romaine descendant vers la méditerranée qui se dégage discrètement sous un ciel de soleil couchant. Un mince filet rose souligne l’horizon et le point de vue panoramique adopté par le peintre

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