HERSENT Louise Marie-Jeanne, née MAUDUIT
Une jeune femme lisant une lettre. Figure d’étude
HERSENT Louise Marie-Jeanne, née MAUDUIT
(Paris, 1784 – Paris, 1862)
Une jeune femme lisant une lettre. Figure d’étude
Huile sur toile
Signée et datée au milieu à droite
100 x 81 cm
1812
Exposition : Salon de Paris de 1812 sous le numéro 624
Louise Mauduit est la fille du mathématicien, professeur au collège de France Antoine-René Mauduit (1731-1815). Elle naquit à Paris le 7 mars 1784.
Sa formation artistique débute par un apprentissage auprès du peintre néo-classique Charles Meynier (1768-1832). S’ensuivront les enseignements du peintre, élève de Jacques-Louis David, Louis Hersent (1784-1862) qu’elle épousera le 13 septembre 1821 et à qui elle devra une partie de sa notoriété.
Bien établie comme peintre portraitiste et d’histoire, elle reçut sous la Restauration diverses commandes de la part de la Maison du Roi dont Henriette de France, reine d’Angleterre, abordant en France actuellement présenté dans la salle d’honneur de l’hôtel de ville de Dinan ou encore Louis XV rendant visite à Pierre le Grand à l’hôtel de Lesdiguières le 10 mai 1717 aujourd’hui exposé au château de Versailles. L’on comprend alors pourquoi Madame Hersent figure en bonne place dans le célèbre tableau de Heim, Charles X distribuant des récompenses à la fin du salon de 1824 (Paris, musée du Louvre) aux côtés d’autres rares femmes artistes : Madame Haudebourt-Lescot et Madame de Mirbel.
Par ailleurs, Louise et son époux ouvrent à leur domicile parisien du 22 rue Cassette, un atelier privé de peinture réservée aux femmes dont elle confiera plus tard la direction à sa meilleure élève Louise Adélaïde Desnos (1807-1878).
Louise exposa au Salon de Paris à compter de 1810 et jusqu’en 1824 où elle obtiendra des médailles de première classe en 1817 et 1819. Notre tableau fut quant à lui exposé au Salon de Paris de 1812.
Madame Hersent meurt peu de temps après son mari à Paris le 7 janvier 1862 et est inhumée auprès de lui au cimetière du père Lachaise.
Plusieurs des ouvrages de Louise furent traduits en gravure par Ambroise Tardieu (1788-1841).
Musées : Sydney, Angers, Paris (Mus. du Louvre et Mus. Carnavalet), Dinan, Reims, Rennes, Versailles, Dieppe, Lisbonne…