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GUËT Charlemagne Oscar

La confession de Violetta d’après Le Bravo, ouvrage de James Fenimore Cooper

GUËT Charlemagne Oscar

(Meaux, 1801 – Paris, 1871)

La confession de Violetta d’après Le Bravo, ouvrage de James Fenimore Cooper

Huile sur toile
Signée et datée en bas à gauche
50 x 61 cm
1834

Expositions :
- Paris, Salon de 1835, n°1016
- Douai, Salon de 1837, n°146

On joint trois tomes des « Œuvres complètes » de Cooper (Paris, Charles Gosselin, 1835, brochés)

Charlemagne Oscar Guët naquit le 24 février 1801 à Meaux. Fils d’un menuisier, il réussit son entrée à l’École des Beaux-Arts le 30 octobre 1820 et y suivit les enseignements de Hersent puis d’Horace Vernet. Il débuta au Salon en 1819. Il y envoya des portraits, des scènes de genre et quelques natures mortes. Il participa également à bon nombre de Salons de province (Valenciennes, Lille, Douai, Boulogne-sur-Mer, Mulhouse, Lyon, Rouen…). Il fit son dernier envoi en 1850. Oscar fut distingué plusieurs fois au Salon de Paris : troisième classe en 1824, seconde classe en 1832 et première classe en 1839. Il fut fait chevalier de la Légion d’honneur en 1846. L’artiste mourut le 29 novembre 1871 à Paris et fut inhumé au cimetière du Montparnasse.

Oscar Guët épousa Marie Sophie Gaspard (1798-1867) dont ils eurent deux enfants :
- Marie Gabrielle Guët (1823- ?) qui épousa le 5 novembre 1842 l’artiste lorrain Charles Gomien (1808-1876),
- Clément Oscar Guët (1825-1894), futur administrateur de la Compagnie Parisienne du Gaz

Musées : Versailles, Ottawa, Tatihou, Bayonne, Douai…

Notre tableau prend pour thème Le Bravo, roman écrit par l’auteur américain James Fenimore Cooper (1789-1851). Le Bravo, dont l’intrigue se passe à Venise, dénomme ni plus ni moins qu’un tueur à gage en argot italien. Cette histoire vénitienne, publiée en Anglais pour la première fois en 1831 est aussitôt traduite en français.
La scène illustre de manière romantique le passage suivant : « Les paroles que donna Violetta murmurées à voix basse ne furent entendues que de celui à l’oreille paternelle duquel elles étaient adressées, et de cet être redoutable dont elle espérait que ses aveux désarmeraient le courroux » (Le Bravo, chapitre 7)
Ce roman eut un rapide et franc succès comme le démontrent les multiples représentations qui en furent faites en peinture pendant la décennie 1835-1845.

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