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GOSSE Nicolas Louis François

Louis XI au pied de saint François de Paule

GOSSE Nicolas Louis François

(Paris, 1787 – Soncourt, 1878)

Louis XI au pied de saint François de Paule

Huile sur toile
68 x 90 cm



Oeuvre en rapport: Copie autographe du tableau du Salon de 1844 exposé sous le N°830



Nicolas Gosse fut élève de François VINCENT. Il figura au Salon de Paris, de 1808 à 1870, obtenant une médaille de troisième classe en 1819 et une médaille de deuxième classe en 1824. Il fut fait chevalier de la Légion d’Honneur en 1828, promu officier en 1870.

On lui doit des peintures murales de nombreux théâtres et édifices tels que l’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet à Paris, le Palais de Justice de Rennes.

Cette copie autographe du tableau exposé au Salon de 1844, et mentionné dans la collection de Napoléon III en 1858, relate un épisode historique survenu le 24 avril 1482 quand Louis XI, dangereusement malade, crut que Saint François de Paule pourrait le guérir. La mise en scène très théâtrale convoque les principaux membres de l’entourage du roi de France dont sa fille bien aimée, Anne de Beaujeu, duchesse de Bourbon.

Le catalogue du Salon reprend un écrit de Philippe de COMMINES :

« Vers la fin de sa carrière, Louis XI dangereusement malade crut que Saint François de Paule pourrait le guérir ; sur ses instances et celles du pape, le saint décide de quitter sa retraite et se rend au château de Plessis-les-Tours, avec ses disciples, où le roi, soutenu par sa fille, Anne de Beaujeu, qu’il appelait son ange, et Jacques Coictier, son médecin, se jette à ses pieds et lui dit en levant vers lui les yeux suppliants : « Mon père, ayez pitié de l’état où je suis, et rendez-moi la santé.

– je le voudrais, répondit le saint homme, mais je ne suis rien sur la terre qu’un pauvre pécheur comme vous, Dieu seul peut tout ! »

Derrière, le fauteuil du roi se trouvent Olivier le Daim et Tristan-l’Hermite, grand-Prévost ; en avant Galleoti, astrologue et guerrier célèbre, et près de lui le vieux lord Crafford, chef des archers de la garde écossaise.

Pendant sa maladie, notre roi ne portait que robes de satin et de velours cramoisi, fourrées de bonnes martres »

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