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FRANQUELIN Jean-Augustin

Les Feuilles de Saule

FRANQUELIN Jean-Augustin

(Paris, 1798 – Paris, 1839)

Les Feuilles de Saule

Huile sur toile
74 x 60 cm
1834

Expositions :
- Salon de Paris de 1834 sous le numéro 777,
- Salon de Paris de 1839 sous le numéro 800.

Provenance :
- Paris, collection Mme Hulin,
- Vente Petit et Schroth à Paris de la collection de Mme Hulin du 8 au 11 décembre 1834, numéro 20,
- Vente Ridel et Schroth à Paris du 12 mars 1851, numéro 16,
- Collection Alphonse Giroux,
- Vente Pouchet, Ridel et Petit à Paris de la collection Alphonse Giroux le 19 février 1857, numéro 55,
- Vente Tajan à Paris le 18 décembre 2018, lot 43.

Œuvre en rapport :
- Lithographie par Adolphe Midy (1797-1874), 1834,
- Mme Émilie Delorme (née Raige), Les Feuilles de saule, Salon de 1827, n°313,
- Mme A. Pourmarin, Les Feuilles de saule, Salon de 1831, n°1703.

Jean-Augustin Franquelin naquit le 1er septembre 1798 à Paris dans une famille peu aisée, son père tenant alors un petit café dans le quartier du Marais. Il quitta le collège vers treize ou quatorze ans et entra peu de temps après dans l’atelier de Regnault. Il y travailla avec tant d’ardeur que quelques années plus tard, à dix-sept ans, il fut reçu en loge pour concourir au prix de Rome, ce qu’il fit encore quelques années à défaut de l’obtenir.
Ayant trop peu de secours de ses parents, Franquelin dut se résoudre à quitter l’atelier prématurément pour vendre sa production afin de subvenir à ses besoins. Il commença immédiatement à réaliser des tableaux de grands formats qu’il envoya au Salon de Paris auquel il participa de 1819 à 1839 et où il fut récompensé d’une médaille d’or de seconde classe en 1827. Ce ne fut que vers 1824 que l’artiste se mit à faire des tableaux de chevalets qu’il produit en grand nombre et qui devinrent réputés pour leurs remarquables compositions, leur fermeté et leur dessin.
Malheureusement, à cause d’un travail acharné, sa santé s’étiola et l’artite succomba d’une gastrite le 3 janvier 1839 à Paris à l’âge de quarante ans.

Musées : Paris (Louvre), Amiens, Grenoble, Bourg-en-Bresse (Mus. de Brou)…

Les Feuilles de saule est un poème écrit par Amable TASTU (Metz, 1798 - Palaiseau, 1885) et issu de son recueil intitulé Poésies qui sera publié en 1826 par son mari Joseph.
Amable fut considérée en son temps par Sainte-Beuve comme l’une des grandes poétesses d’alors, au même titre que Marceline Desbordes-Valmore et Louise Labé.

Voici l’extrait du poème d’Amable Testu qu’illustre le tableau de Jean-Augustin Franquelin :

Au saule antique incliné sur ma tête
Ma main enlève, indolente et distraite,
Un vert rameau ;
Puis j’effeuillai sa dépouille légère,
Suivant des yeux sa course passagère
Sur le ruisseau.

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