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CARPAY Paul Joseph

Un autre ange de plus au ciel

CARPAY Paul Joseph

(Liège, 1822 – Liège, 1892)

Un autre ange de plus au ciel

Huile sur toile
Signée en bas
35 x 35 cm



De père inconnu, Paul Joseph porte donc le nom de sa mère, Françoise CARPAY. D’une fratrie de trois, CARPAY est le petit-fils de Léonard Joseph CARPAY (1759-1834), peintre décorateur, auprès de qui il dut très probablement apprendre les rudiments de son art.

Après son mariage en 1841 avec une jeune allemande, avec qui il aura trois enfants, CARPAY entra à l’Académie de Liège en 1842 et obtint en 1846 le premier prix de l’Académie, classe de peinture. Parallèlement à ses études, il peignit déjà des décors à Liège pour le Théâtre du Gymnase et le Théâtre Royal. En 1847 et 1848, il part à Rome parfaire sa formation.

Dès son retour en 1848, il se lance professionnellement avec succès si bien qu’il se retrouve un peu partout à Liège tant dans les édifices religieux (Grand séminaire de Liège, église Saint-Jacques, église Sainte Catherine, église Saint Barthelemy, église Saint-Antoine…) que publics (Palais provincial de Liège, Casino du Beau Mur à Grivegnée…) ou privés (Château Saint-Gerlach à Valkenburg, Château de Bethléem à Maastricht, Château de Vien à Anthisnes, Château du Sart à Marneffe…).

La notoriété de CARPAY dépassa alors les frontières de la seule ville de Liège. Il œuvra, entre autre, à Spa (thermes et casino), à Verviers (Société d’Harmonie), Bruxelles (Palais du Comte de Flandres), Maastricht, …

Paul Joseph CARPAY participa à plusieurs Salons dont Liège en 1847 et 1850 ou Bruxelles en 1848.

L’artiste décède le 27 janvier 1892 à Liège. Il repose dans son imposant mausolée au cimetière de Robermont, œuvre de l’architecte MONSEUR et surmonté d’un important groupe en bronze par Léon MIGNON.

Après sa mort, plusieurs de ses œuvres seront encore présentées au Salon de liège en 1895.



Une rue de Liège porte son nom dans le quartier de Droixhe.



Nous pouvons citer quelques commentaires sur les qualités de CARPAY, à l’exemple de son contemporain Auguste CHAUVIN, autre peintre liégeois connu à l’époque : Les travaux de ce genre accomplis par plusieurs anciens élèves de notre Académie se distinguent assez pour que nous ne puissions omettre de citer leurs noms dans les arts. Monsieur CARPAY, dessinateur de talent, va même parfois jusqu’à dépasser les conditions étroites imposées à la peinture décorative.

Ou encore, Jules BOSMANT, dans La Peinture et la Sculpture au Pays de Liège de 1793 à nos jours (Mawet, Liège, 1930) qui dit de lui : Les décorateurs ont droit à plus de considération. L’un deux, CARPAY, fut un peintre de grand talent qui fit preuve dans un genre difficile et borné par la convention, d’une grande originalité et d’une belle indépendance…



Concernant notre tableau, le motif de l’enfant mort dans son linceul blanc reprend quasi à l’identique celui utilisée par CARPAY dans son célèbre tableau de 1851 intitulé Un ange de plus au Ciel aujourd’hui conservé au Musée des Beaux-Arts de Liège. Probablement une recherche créative de l’artiste sur petit format avant l’œuvre finale à la taille plus conséquente…

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