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VAN OS Georgius Jacobus Johannes

Fruits, fleurs et perdrix grise

VAN OS Georgius Jacobus Johannes

(La Hague, 1782 – Paris, 1861)

Fruits, fleurs et perdrix grise

Huile sur toile
Signée en bas au centre
50 x 40 cm



Georgius Jacobus Johannes van Os (La Hague, 1782 – Paris, 1861) fut élève de son père Jan van OS (1744-1808), qui fut un peintre de natures mortes à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle. Georgius avait pour ainés : un frère Pieter Gerardus van OS (1776-1839) et une sœur Maria Margaretha van OS (1779-1862) tous deux également artistes, Pieter connu pour ses paysages et peintures animalières et Maria pour ses natures mortes.

Georgius fut distingué d’une mention honorable en 1809 lors du concours annuel de la Société d’Artistes d’Amsterdam Felix MERITIS pour une nature morte – une aquarelle, domaine dans lequel il excellait également, en plus de la peinture à l’huile, de la lithographie et du pastel.



Georgius débuta véritablement sa carrière au sein de l’atelier qu’a tenu son père à La Haye entre 1773 jusqu’à son décès en 1808. C’est suite à cet événement qu’il partit pour Amsterdam puis qu’il se mit à voyager dès 1812 entre les Pays-Bas et Paris où il finira par s’installer définitivement en 1826. Il exposa par ailleurs deux fois au Salon de Paris, en 1812 (d’après le catalogue, plusieurs aquarelles de fruits et plusieurs tableaux de fleurs) et 1814 (plusieurs tableaux de fleurs et de fruits). Une fois dans la capitale française, Georgius travailla pour la Manufacture de Sèvres, tout en continuant à produire des œuvres (huiles, gouaches, pastels et lithographies) pour ses clients français et néerlandais. Ceci ne l’empêcha pas pour autant d’exposer ses œuvres aux Pays-Bas, ou par exemple la reine de Hollande lui acheta trois peintures en 1843.

À son époque, Georgius van Os était considéré comme un véritable maître de la peinture de nature morte avec une production prolifique et de qualité reconnue pour son sens du détail et ses finitions très abouties. Ses sujets de prédilections portaient quasi exclusivement – à l’exception de quelques paysages destinés à la Manufacture de Sèvres – sur les compositions florales, les fruits et le gibier à plumes, souvent en association, à l’instar de notre tableau. Nous pouvons effectivement y voir – entre autre – une grappe de raisin, une pomme, des châtaignes, des fraises, une branche de myosotis, des œillets, un dahlia et un coquelicot, le tout agrémenté d’une perdrix grise en guise de trophée.



Musées : Haarlem, Amsterdam, Londres, La Haye, Rotterdam…

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